mardi, mars 28, 2006

Ah ben, la criss!

**Avertissement : Message à haute teneur en sacres et autres mots pas fins. Yeux sensibles, jeunes vierges offensées et religieux, s'abstenir. Merci.**

Ça y est, l'éléphanteau boursoufflé revient en force, et toujours dans le but de me faire chier jusqu'à l'explosion. J'ai pris la peine, pour pas que sa cervelle de conne ne se mette à fondre, de lui signaler DEUX SEMAINES à l'avance que je ne pouvais pas travailler le 30 mars, une seule petite date toute simple et tellement facile à retenir... Maiiis non! Pas foutue de me laisser lousse une seule soirée, elle qui a de la misère a me donner des heures d'habitude... CRISS! Ça fait 3 putain de semaines que j'organise cette sortie là avec le comité, 3 Caliss de semaines que jme fait chier à faire de la pub, à vendre des billets, à essayer de trouver un moyen pour que tout le monde puisse venir... Et je suis la seule à pas pouvoir y aller. À cause de cette saloperie de vache, j'peux même pas assister à une soirée que j'ai moi-même organisé. La raison qu'elle m'a donné au telephone? ''Ben, je peux pas laisser A-A travailler toute seule (elle avait accepté avec joie), C'est le printemps (ouan...pis?), et en plus, t'as déja pas beaucoup d'heures (Je l'sais sacrament, ca fait jsais pas combien de temps que je t'en demande plus, épaisse).'' Mais le coup fatal, prise 6 (ben oui, 6, à se tannera jamais, sti de fatiguante) ''Si ca te convient pas, j'vais être obligée de te renvoyer, tsé...''. Ah ouais? Check moi ben aller!

Dret après mon chiffre, j'me dirige chez moi, j'imprime une coupe de C.V. que je distribue avec joie. Ils auront jamais vu une demandeuse d'emploi aussi motivée. J'espère de tout mon coeur avoir une réponse positive, mais surtout pour la suite.

J'me vois déjà donner ma démission sans préavis, la voir patauger dans sa merde nauséabonde et juteuse, se demandant comment elle va ben pouvoir arranger ses horraires jusqu'à ce qu'elle trouve quelqu'un d'autre à qui donner de la merde jours après jours. C'est pas vrai que jvais continuer de me faire chier pour un salaire minable et une bosse totalement folle. Ohhh que non. Y'en a marre de tout gobber sans rien dire, qu'elle aille se faire fouttre! Qu'elle trouve quelqu'un d'autre pour lui torcher le cul!

On verra, après, c'est qui qui va être la plus mal des deux.

À la revoyure, Pauvre Conne!

**Merci, ca fait du bien.**

lundi, mars 27, 2006

Je suis Malade.

Sisi, je suis malade. J'ai la fièvre, je tremble, je suis prise de vertiges et je suis constamment en crise...Euphorique! N'ayez crainte, je ne suis pas en phase terminale, je ne vais pas crever dans la seconde, je suis seulement prise du plus soudain, du plus incroyable des maux que cette terre aie porté.

Et oui... j'ai choppé la folie du printemps! Depuis que le soleil a fait sa sortie, j'suis plus la même : J'ai un sourire béat accroché au visage constamment, Je dis bonjour à de parfaits inconnus, je danse dans les rues et les chauffards ne me font plus chier quand je tente vainement de traverser sur la jaune. Bref, je respire le bonheur! On pourrait presque m'engager pour tourner une pub de viagra tellement j'ai l'air simple et heureuse pour rien. Et que dire de ma surexcitation quand j'ai constaté que la Terasse du Saint-Ciboire était ouverte...! j'ai failli me pitcher dans les tables, telle une enragée, en criant Alleluhia! (la scène aurait été démente, mais attention les bleus)

Aujourd'hui, j'ai sorti veston d'extérieur, lunettes de starlette (lire ici : plus grosses que ma tête), Compil' d'été et petits souliers de toile. Je suis allée me balader dans les rues de Montréal avec des amis, chantant les plus grands succès de notre ami Joe Dassin à tue-tête, au grand malheur des passants pressés, pas foutus de savourer le moment. Sérieusement, quoi de mieux que de chanter Siffler sur la Colline, ou bien Les Champs Élysées pour se mettre de bonne humeur? Je vois vraiment pas... Appart peut-être plus de soleil, et plus de Joe.

Pour couronner la journée déjà trop excellente, on a réussi à se faufiller au match de l'impro de la LNI pour pas un rond, faisant jouer nos contacts hauts-placés (lire ici : barmaid du medley) pour avoir des places. Match tout à fait hillarant, les joueurs étaient vraiment en feu! J'me suis retenue plusieurs fois pour pas me jeter sur la ''glace'', ils se faisaient tellement de fun, j'ai soudainement regretté mon arrêt forcé d'impro. L'année prochaine, qui sait, j'vais peut-être m'essayer...

Enfin bref, journée parfaite, comme je les aimes!

Il ne me manquait qu'une seule chose...

vendredi, mars 24, 2006

Message d'inintérêt publique

Nouvelle saison, nouvelles couleurs. Je sais, c'est la deuxième fois que je change en peu de temps, mais celui-là risque de rester un petit bout. C'est tout vert, tout joli, et puis c'est moins lugubre et déprimant que tout noir, comme avant.

Un peu de couleur, ca fait de mal à personne!

Juste dommage que je sois pas assez boost pour faire ce que je veux, parce que là, ca serait vraiment démentiel! Oooh que oui!

Un message court pour une fois, ca fait du bien, heh...

Gratte Ciel

jeudi, mars 23, 2006

Ultimo-génial

La voici, la voilà, pour vous casser les oreilles, une fois de plus!

Je me sens un peu trop groupie, chose qui est loin d'être dans ma nature, mais là, c'est vraiment plus fort que moi. Vous me voyez venir, hein, hein?! Ben oui! je viens encore vous gosser avec Pierre Lapointe, mais cette fois, pour une maudite bonne cause.

Mise en contexte : L'album sors le 21 mars, soit 1 jour après l'arrivée du printemps. Je trippe comme une dinde, jme peux plus. Pendant 2 jours, j'me peux plus, parce que les évènement font en sorte que je suis même pas foutue d'aller à quelques centaines de mètres de mon Cégep à peine pour me procurer le dit CD. Pendant 2 jours, j'entend les gens trop plus rapides que moi qui sont déjà allés se le procurer en parler, émettre des commentaires dessus sans même que je puisse y participer activement, chose que j'aurais, en d'autres circonstances, fait (un peu trop) activement.

(ok, abrège, viens en aux faits, c'est long, on s'en fout)

Donc, j'ai acheté La Forêt des Mal-Aimés, deuxième (excellent) album de Pierre Lapointe, tout sourire, en cette première VRAIE journée de printemps (j'ai même sorti mes lunettes soleil de star pour l'occasion, c'est assez marrant). Satisfaite de mon achat, qui fut étonnament peu cher, je me dirige avec des amis au cafe Shisha. Après les ''Mon amour'' d'usage, je met LE cd, et je savoure....

Je m'attendais à rien de moins venant de Pierre Lapointe. Un son différent, un peu plus ''pop'' si on peut dire ça comme ça, mais avec cette petite touche d'unique en son genre, qui rend chaque chanson spéciale. Pas une seule pareille, même en comparant avec le premier album. Des rythmes variants, des instruments un peu plus classique comme du violon et même ce que je crois être un clavecin, des paroles enivrantes et une voix, quelle voix....hmmm! Comme dirait un ami, c'est un orgasme intellectuel, une jouissance musicale d'une heure et quelques..! (essayez d'avoir ça avec votre chum/blonde voir...haha! Même pas capable!)

Je vous le recommande très sérieusement, ça fait vraiment différent de ce qu'on peut entendre de nos jours, et dieu que ça fait du bien!

Je trippe, damn!

Deux par Deux Rassemblés ~ Pierre Lapointe

Celui qui était fort hier
Ne sera que poussière demain
Malgré la grandeur des refrains
Et malgré l'arme qu'il a à la main

Tout ce qui monte redescend
Celui qui tombe se relèvera
Si aujourd'hui je pleure dans tes bras
Demain je repartirai au combat

Non, ce n'est sûrement pas de briller
Qui nous empêchera de tomber
Non, ce n'est sûrement pas de tomber
qui nous empêchera de rêver

Ce qui reste à jamais gravé
Dans tous les coeurs disloqués
N'est pas objet qui ne pense qu'à briller
Mais plutôt tout geste de vérité

Demain nous donnerons nos armes
En offrande à Notre-Dame
Pour ces quelques pêcheurs sans âmes
En échange des ornements de nos larmes

Non, ce n'est sûrement pas de briller
Qui nous empêchera de tomber
Non, ce n'est sûrement pas de tomber
qui nous empêchera de rêver


Mais les yeux, le coeur aveuglés
Par l'alcool de sang troublé
Par le frère de l'huître scellée
Bien droit, nous continuerons à marcher

Une fois deux par deux rassemblés
Nous partirons le poing levé
Jamais la peur d'être blessés
N'empêchera nos coeurs de crier

Non, ce n'est sûrement pas de briller
Qui nous empêchera de tomber
Non, ce n'est sûrement pas de tomber
qui nous empêchera de rêver

La nuit

lundi, mars 20, 2006

Musique, quand tu nous tiens...

La Musique. J'crois que sans elle, ma vie serait pas ce qu'elle est. C'est vrai. Quand on me voit sans me connaître, on me prend souvent pour une cinglée ; Je danse sur une musique qui n'existe pas en plein centre-ville, je chante (faux, mais je chante quand même), je vais même, si on pousse a l'extrême, jusqu'a mimer ce que j'écoute. Une vraie folle-furieuse enfermée dans un monde musical. Mais on s'habitue aux regards réprobateurs des mémés, a la longue...

Mais j'y peux rien, c'est plus fort que moi, ca me transporte. Que ce soit dla musique québécoise, du gros métal, du classique, même quelques fois des trucs plus Beat (Meacculpa), ca me donne envie de bouger, de rire, de pleurer, de faire un peu n'importe quoi bref, mais de faire quelque chose!

En plus de me faire tripper à souhait, la musique me fait rencontrer des gens bien. Seulement par leur rapport avec la musique, je peux déja savoir si avec une personne, ca clique ou pas.

La musique, ca rapproche les gens.
La musique, ca fait partie de la culture et c'est perçu différemment d'une personne à l'autre.
La musique, ca permet de s'exprimer, de se défouler, de dire des choses qui ne pourraient jamais être dites autrement.

Mais par dessus tout, moi, la musique, ca me fait rêver. Ça m'aide à me rappeler toujours qui je suis, et surtout me dit que tout n'est pas perdu, qu'il y a encore du beau dans ce monde de pervers et de dépravés sales na!

Je déraille, il est tant que je dorme.

La Chasse au Vert

dimanche, mars 19, 2006

J'en étais à ces réflexions...

[ Emo ]

C'est con desfois, la vie. Sisi, j'vous jure.

Non seulement on a rarement ce qu'on veut, mais en plus y'a toujours ces situations indésirées qui finissent par vous tomber dessus quand vous pourriez fichtrement vous en passer.

La vie, c'est vraiment une chienne desfois.

[ / Emo ] (fallait tout de même pas que ca dure trop longtemps, j'ai une réputation à tenir)

Journée un peu trop intense à mon goût, trop de choix à faire, pas assez de temps. Je réalise, en feuilletant 3-4 guides sur les choix de carrières, que je sais pas où je vais. Ma seule ambition réelle, celle d'aller étudier à Joncquière, m'a peté à la tronche ce matin. Question d'argent. C'est un choc, mais ca passe encore. Le plus dur, c'est que même si je cherche vraiment quelque chose qui m'intéresse, ça me mène strictement nullepart, j'aboutit à rien. C'est n'importe quoi.

Qui sait, un jour jvais peut-être vous donner de mes nouvelles sur mon Blog Live d'un 1 et demi mitteux et remplis de chats en prenant une bonne Laurentide tablette dans ma caisse de 28, En jogging vert foret et cotton ouatté avec une face de loup, écrivant rapidement pour pas manquer l'autobus, direction Chèque du B.S. .

Sur ce, une Chanson de Saez, chanteur français que j'adore, qui à un jour eu du ''succès'' au Québec avec la chanson Jeunes et Cons, tirée de l'excellent album Jours Étranges (que je vous conseille fortement, ainsi que l'intégrale de son oeuvre d'ailleurs).

J'veux m'en aller ~ Saez

Encore une nouvelle rentrée
Encore peupler ce putain de lycée
Encore traîner les rues et les cafés
Encore fumer ma clope à la récré

Encore se taire ou bien se révolter
Et saluer mes frères apprivoisés
Encore attendre encore apprendre

Mais y'a rien à comprendre
Mais y'a rien à comprendre
Mais y'a rien à comprendre

J'veux m'en aller
J'veux m'en aller
Mais je veux pas crever
Dans cette inhumanité

Encore mes frères qui meurent de l'autre côté
Les fils de la lumière assassinée
Et moi qui rêve juste de rêver

Juste de quoi rêver encore
Juste de quoi rêver encore
Juste de quoi rêver encore

J'veux m'en aller
J'veux m'en aller
Mais je veux pas crever
Dans cette inhumanité

Mais y' plus d'étoiles dans le ciel
Mais y'a plus d'étoiles...
Mais y'a plus...
Mais...

...

Je finis ici, mon pc lag trop, j'en ai marre, jsuis crevée, complètement vidée.

Le Pont

jeudi, mars 16, 2006

Trip Nostalgie

Il s'est remis à neiger, hier. Sur le coup, jme suis mise à sacrer. Vraiment beaucoup. Mais en sortant de la job vers 22h, j'ai eu un moment d'émerveillement. C'était vraiment, vraiment très beau. Presque aussi épais que du brouillard, le nuage de neige tombait mollement, lentement en immenses flocons. Et j'me suis vue prise d'une envie irrepressible d'aller faire un ange dans la neige, d'aller jouer comme dans le ''bon vieux temps''. Le bon vieux temps, c'était quand on jouait au roi de la montagne jusqu'à ce qu'on aie le bout du nez complètement gelé, qu'on faisait des forts absolument gigantesque dont on était vraiment fier. Quand la phrase ''t'es pas game'' était la plus grande des honte, que le plus grand des défis était de dire à un garçon ''tu me plais'' et que la meilleure façon d'avoir une ''date'' était d'envoyer un message sur une feuille disant : Veux-tu sortir avec moi? coche oui ou non.

Je dis pas que j'voudrais retourner dans ce temps la, loin de là. Mais il me semble que la ''jeunesse'' d'aujourd'hui, c'est un peu n'importe quoi. Je veux dire... Avec l'hypersexualisation, c'est pas rare qu'on entend des histoires de fellations faites dans les toilettes des garcons en secondaire 1, des jeunes filles de 12 ans plus nues qu'habillées, du premier joint pris en 5ieme année, sans parler d'autres trucs beaucoup plus nocifs. J'entend encore parler de la jeune fille morte après avoir pris une pillule d'exctasy, et ça me fout un choc à chaque fois.

Jusqu'où ça va aller? J'ai peur de la réponse...

[C'était ma passe Mamy, c'est jeune 17 ans pour se faire des cheveux gris...par chance, jfais pas partie de cette jeunesse folle...ou presque pas.]

Harlem

lundi, mars 13, 2006

Désordre d'idées

Ouais, ben on est loin de la journée printanière de samedi. Il pleut. Depuis des heures, il pleut. En fait, depuis hier, il mouillasse à n'en plus finir, juste une petite pluie fine, question de nous énerver, mais pas de nous noyer. Y'en a marre des journées grises et sans lumière. Le printemps fait son agace, et j'aime pas ca.

Dans un tout autre désordre d'idée...C'est la confusion. Confusion, y'a pas de meilleur mot. J'ai l'impression que le temps me pousse dans le cul, que je dois prendre toutes mes décisions cruciales vite et maintenant. Je sais pas pourquoi, mais c'est comme ca. On dirait que ma vie entière dépend des quelques semaines à venir, et j'angoisse. Je stresse, je panique, je capote, et j'énerve les gens autours de moi. J'suis consciente que je dois être assez pénibles ces temps-ci, mais mes nerfs me lâchent. J'ai des sautes d'humeur, je dors plus, j'ai l'air de rien et j'sais plus ce que je veux. Sacrament. Y'en a vraiment marre de tourner en rond.

Et puis y'a cette excellente chanson qui m'empêche de fonctionner normalement depuis 2 jours. Je me dois de vous la communiquer.

La Forêt des Mals Aimés ~ Pierre Lapointe

À vous mes chers Mal-aimés
À Vous qui avez rêvé de terres un peu moins brûlées
À vous qui êtes venus jusqu'ici, jusqu'à moi
Cueillir le fruit du regret délaissé

Dans la forêt des Mal-aimés

Dans la forêt des Mal-aimés

Chaque arbre est un membre oublié
Chaque feuille, une âme délaissée
Dans la forêt des Mal-aimés
Comme il fait bon s'y promener...

Mais pourquoi-donc êtes-vous venus
Dans cette forêt aux coins perdus?

Où les murs tapissés de fleurs
Ne font que rappeler le malheur

Mais pourquoi-donc êtes vous venus
Dans cette forêt aux coins perdus?

La La La Laaaaaaa La La La La La La

Venez à pied ou à dos de corneille
Venez vite boire le liquide vermeil
Venez vous saoûler de blanchit sommeils
Ici, c'est sûr, tout ira moins que bien
Si vous osez suivre le chemin


Pourquoi-donc êtes-vous venus¸
Dans cette forêt aux coins perdus?
Où les murs tapissés de fleurs

Ne font que rappeler le malheur

Mais pourquoi-donc êtes vous venus
Dans cette forêt aux coins perdus?


La La La Laaaaaaa La La La La La La


.... C'est décidément mon Plusse meilleur, lui.

Lumières de Nuit

samedi, mars 11, 2006

Oooh que oui!

On y croyait plus, mais ça arrive enfin ; le printemps, c'est dans 10 jours! On a même eu droit à un avant-goût aujourd'hui, et quelle journée! Il faisait beau, presque chaud, et j'ai même vu un mec qui avait sortit ses shorts... C'est du sérieux! C'est juste un peu plate que j'aie été confinée à l'intérieur, derrière mon petit comptoir, ma seule consolation ayant durée 4min33 avec La Forêt des Mals Aimés de Pierre Lapointe. Au moins, aujourd'hui, tout le monde il était beau, tout le monde il était fin, tout le monde il était de bonne humeur, et ma boss était pas la pour me faire chier ce matin. Que demander de plus?!... ok, vraiment plein de choses, comme par exemple, ne pas travailler pendant une journée pareille... Mais on peut pas toujours avoir ce qu'on veut, dans la vie.

Mais on s'en fout! C'est le Printemps, et on aime vraiiiment ca!

Un p'tit extrait de Printemps-été de Jean Leloup, y'a rien de mieux pour se mettre ''dedans'' le beat ouais!

C'est le printemps et c'est l'été
Et les filles sont déshabillées
Et les filles sont déshabillées
Les motos sont enfin sorties
Et les motards nous font du bruit
Et les motards nous font du bruit

Les femmes arrosent leurs bacs à fleurs
Et tout resplendit de bonheur
Et elles sont là à lézarder
Devant la maison à l'entrée
Les filles qui sont déshabillées

C'est le printemps et c'est l'été
Et les terrasses se sont remplies
Et les gens sont épanouis

Comme des oiseaux sortis du nid
Les petits enfants qui pépient
Dans les piscines font pipi


...

vendredi, mars 10, 2006

Départ

Rien à fouttre.

Ce soir, je m'en fout. Vous pourriez me raconter que votre chat a fait une crise cardiaque et que votre Grand-mère s'est sauvée et qu'elle s'est faite écrasé par une voiture, que votre père George s'appelle maintenant Linda et qu'il/elle travaille dans un bar underground louche, et que vous vous êtes fait kidnapper par des extraterrestres il y a de ça 2 ans ''J'te le jure'', j'crois bien que je réagirais à peu près autant qu'une paralytique sourde et aveugle.

C'est pas que c'est pas intéressant, toutes vos histoire. Au contraire, j'aime bien vous écouter de temps à autres. Mais y'a des jours comme ça où j'en ai tout simplement rien a battre. Sincèrement.

Je crois vraiment qu'il est temps que je parte. Ailleurs, n'importe où, pourvu que ce soit loin. Très très loin. J'ai besoin de changement. Hier, je suis sortie avec une amie qui est partie avec Katimavik, et je dois dire que ca m'a pas mal intéressé. Pourquoi pas parcourir le Canada avec une bande de drôles que je connais pas? Ça pourrait être un nouveau défi pour moi.

Reste à savoir si je suis capable de tout plaquer pendant, oh...presque 9 mois...

jeudi, mars 09, 2006

Va donc jouer dans l'traffic

Constatation

Aujourd'hui, début de journée plutôt grise, et pas juste le ciel. Je me suis pas réveillée à temps pour mon cours, mon cadran m'a lachée. On dirait que la terre entière s'est passé le mot pour me faire virer folle, et particulièrement le chauffeur d'autobus qui s'entête à me répeter que ma passe tarif réduit est périmée. Excuse moi bonhomme, mais je viens tout juste de la faire refaire, parce qu'un autre de tes copain taupe et chauve m'a chippé celle que j'avais, sous-prétexte qu'elle était supposément expirée. ''J'suis sûr que t'as plus que 18 ans, t'as pas le droit d'avoir Tarif réduit, Y faut que tu me payes''. Merci du compliment Papy, mais là, tu commence à me tapper royalement sur les nerfs, et j'ai pas envie d'avoir à user de violence sur une personne du troisième-âge... Après 5 minutes de lutte acharnée à grand coup de cartes d'identité, le Fossile me signale par un grognement qu'il me laisse passer, enfin. J'vais m'asseoir au fond, tout au fond du bus, un petit sourire glorieux sur les lèvres.

Le reste de la journée se passe à merveille. Je vais au café Shisha pas trop loin de mon cégep, question de relaxer et de jaser avec des amis, à l'abris de la pluie et de l'odeur de pneu brûlés qui plane dehors. Après quelques ''Ma chérie'' et ''mon amour'' de la part du propriétaire, je réussi enfin à avoir mon café, mon premier de la journée. Quand je suis assise là, dans mon divan habituel, j'ai l'impression que plus rien ne peut m'atteindre; aucun réveil défectueux, aucun octogénaire frustré, même le temps semble s'arrêter. Je regarde mes amis se révolter pour tout et rien, rire pour des niaiseries, se passionner. Et je me dis que j'échangerais ces moments là pour rien au monde.

C'est ça, la vie. Et elle est belle.

mardi, mars 07, 2006

Amen.

saletée!

Retour de job, soirée plutôt pénible, pour ne pas dire chiante. Prise derrière mon comptoir, je me sentais vaguement comme un poisson rouge qui tourne en rond dans son bocal pour l'éternité. Non seulement il n'y avait pas un chat, mais en plus, J'étais obligée de me retapper encore et encore et encore les plus grands succès de la Radio Jean-coutu, principalement constituée de Mario Pelchat, de LA fameuse tune de Simple Plan (hooww cann thiis happen to meeee, en effet), de Marie-chantale Toupin et plusieurs autres tous plus plaisant à entrendre brailler des paroles approximatives les uns que les autres. Ok, je veux bien croire qu'on doit encourager nos artistes ''francophones'' d'ici, et j'suis daccord...Mais slaquez un peu, c'est pas en nous bourrant de force à saturation que vous allez y arriver. Si au moins c'était Steffie Shock, Pierre Lapointe, Les Cowboys fringuants à la limite...

Si ça avait été juste de la musique pourrie, ça aurait encore passé. Mais non, il fallait absolument que l'espèce d'éléphanteau boursouflé qui me sert de chef de département viennent me faire enrager, une fois de plus. Ça doit être rendu son nouveau sport favori, essayer de me rendre folle furieuse. Et ça marche. Moi qui me tappais toutes ses fin de chiffres parce que Miss est trop moule pour les finir elle même. Moi qui me tuait depuis des mois à lui expliquer que certains soirs de semaines, c'était impossible pour moi de travailler mais qu'elle persistais à me donner des chiffres pas possible. Maintenant que j'ai moins de cours et donc plus de temps, elle me fout un seul et unique chiffre d'a peine 3 heures par semaine!

Saletée de tête de noeud!

Il y a de ces jours comme ca, où on préfèrerait 100 fois rester couchés.
Ces jours-ci, j'crois que j'aurais d'avantage besoin d'une semaine entière.

Abandon

Le vent tourne

En repensant à hier, je me dis que rien n'arrive pour rien. Ou bien je suis juste vraiment mais vraiment pas chanceuse.

Mise en contexte : Hier pas trop tard dans la journée, j'ai appris que je devais changer totalement mes plans pour les 2 prochaines années à venir ; Comme j'ai été mal conseillée par ma Ô combien charmante et compétante aide pédagogique (sentez le sacrasme comme il est beau), j'ai manqué l'inscription à mon programme, et comme il est présent qu'au premier tour à la SRAM, c'est foutu. Foutu, Foutu, Foutu.

Fait chier.

Dans son bureau, je crois avoir perdu un peu la notion du temps, je ne me souviens pas si j'y ai passé 2 minutes ou une éternité. Mais je me rapelle très bien parcontre être passée du désespoir le plus complet, de la sensation de pas valoir grand chose de bien, à une espèce de rage et de mépris que je ne me connaissais pas. Faut croire que la charmante dame assise en face de moi y était pour quelque chose, avec sa sympathie à deux balles et cette espèce d'étincelle de satisfaction sadique dans ses yeux. Après un millième de seconde, une vie entière, je l'envoie promener et quitte son bureau écourant, en maudissant le jour ou un zouf à bien pu lui remettre ses diplômes.

Mais bon, Après avoir pris une marche et bien remplis mes poumons roses de Smog montréalais, je me suis resaisie, et j'ai repensé à mon avenir. ''Au fond, j'étais peut-être pas faite pour les communications, c'est pas vraiment mon monde, et puis après tout, y'a pas vraiment d'avenir là dedans...''

Sérieusement, je sais plus. Je suis convaincue que j'aurais trippé comme une dinde vivante le lendemain de Noël là-dedans, mais ça me permet quand même de vraiment réfléchir à ce que je suis et à ce que j'aime.

C'est un mal pour un bien, dans le fond.

J'espère...

Étrange journée

La reine, c'est moi. L'État, c'est moi!

Un Blog.
Si on m'avait dit un jour que je me partirais un blog, je crois que je l'aurais trouvé comique, celle-là. Dans ma tête, un blog, ça a toujours été synonyme de fautes incalculables qui rendent la lecture aussi pénible qu'une salle d'attente d'urgence, de récits pitoyables et pathétiques sur les bitcheries entre filles, de trip d'égo ou d'éternels déprimés. Mais quelle ne fût pas ma surprise, récemment, de découvrir un tout autre univers!

Bon, ok, je veux pas révolutionner le merveilleux monde du blog ici. Ça serait peut-être un peu trop cliché, et je crois pas vraiment être ''la pluss meilleure'', je laisse ça à d'autres. Non. Moi ce que je veux, c'est juste...en fait, je sais pas trop ce que je veux. Où plutôt si. Je veux être égoïste, je veux avoir mon petit espace à moi, rien qu'à moi, tout à moi!

Je déclare donc officiellement cet espace Mon mien, propriété exclusive et réservée. Longue vie!