vendredi, juillet 28, 2006

Vive la Différence!

De plus en plus, on entend parler d'histoire d'horreur, de non respect et d'intolérance partout. Et y'a rien qui me pue plus au nez que le monde qui sont pas foutu de respecter les choix et les différences des autres. Ça m'écoeure, tout simplement. On a qu'à regarder le conflit qui sévit entre Israël et le Liban, ainsi que la Guerre Sainte en Irak pour comprendre que ça mène strictement à rien, sauf à une violence totalement gratuite.

Je connais une personne qui est totalement incapable de se trouver dans un lieu publique sans juger ou passer un commentaire sur les autres, leur façon de s'habiller, de parler, d'être, et c'est pas toujours vraiment sympathique. Oui, on le fait tous à un certain moment d'une manière ou d'une autre, et je ne suis pas exclue du lot, mais j'essaie de rester respectueuse, le plus souvent (ok, je l'avoue, j'ai tendance à passer constamment des commentaires sur le ''Chillhood'', Meaculpa...Mais que voulez vous, ils sont tellement adorables avec leurs vêtements trop grands et leur dégaine de Gangster...hum hum... je m'égare) . Malheureusement, le non-respect ça commence par ça, une petite remarque tout ce qu'il y a de plus innocente. Desfois ça en reste là, desfois non, et pas pour le mieux...

En me levant ce matin, j'ai fait une petite tournée de blog, et en lisant celui de Trendkill, je suis tombée sur cet article qui m'a littéralement jetée par terre.

Je me demande d'où vient cette tendance qu'on les gens de critiquer tout ce qui est différent. Probablement que l'incompréhension y est pour beaucoup, comme un système de défense contre un ''danger'' potentiel, alors qu'il n'y en a aucun. Le petit est tout à fait adorable, et je ne vois pas en quoi son handicap justifie le rejet de plusieurs CPE. Leur rôle n'est il pas avant-tout de prendre soin des enfants lorsque leur parents doivent s'absenter pour le travail? Je le consède, un enfant handicapé demande plus d'attention qu'un enfant dit ''normal'', mais ça reste un enfant, bâtard! Un enfant qui à besoin d'affection, d'attention, de s'amuser avec ses petits camarades. Mais ce qui m'enrage encore plus, ce sont les parents de ces ''enfants normaux'', qui veulent expulser le petit trisomique de ''leur'' garderie comme un cil désagréable qui leur serait tombé dans l'oeil, sans même tenir compte de ses besoins à lui. Ils ne pensent qu'au supposé danger qu'il représente pour leurs enfants.

Quel image ça laisse aux enfants, d'après vous? Que les handicapés sont dangereux et qu'il faut les exclure de la société, qu'on ne doit pas les cotoyer? Beau modèle pour les adultes qu'ils seront plus tard en société!

Et il en va de même pour le racisme, l'intolérance religieuse, l'homophobie...Tant de différences qui donnent des couleurs à la société, mais que trop de gens refusent d'accepter, parce qu'ils ne comprennent pas ce qui est différent de ce qu'ils ont toujours connu.

On ne peut pas faire grand chose contre l'ignorance et la peur de l'inconnu qui mène à l'intolérance, si ce n'est de sensibiliser les gens.

mercredi, juillet 26, 2006

Soirée Chieuse, Clients Chiants.

Mise en situation : Je suis à la job, foutuement seule derrière mon comptoir, à empiler des enveloppes de photos qui sont pas foutues d'arriver ici en ordre croissant, en train de maudire la terre entière parce le putain de ''sensor'' (vous savez, le truc qui se met a sonner à la sortie quand vous êtes vilains et que vous essayez de vous sauver avec des trucs pas payés...?!) s'est mis à sonner non-stop pour aucune raison apparante, et ce, pendant les 20 minutes les plus pénibles de ma vie. Arrive Cliente #1, que baptiserai ici ''Collagène'' pour les besoin de la cause.

Moi : Bon*bip*our ca v*bip*a êt*bip*re tout*BIIP*?
Collagène : **face constipée** quoi?
Moi : Dé*bip*olée, c'est *bip* le sens*bip*or a l'en*bip*rée qui est vr*bip*aim*bip*ent pén*bip*ble...
Collagène: Franchement, y'a des choses bien pires dans la vie..!! **ton le plus désagréable et antipathique du monde**
moi : Ouais, comme vivre avec un glonflage des lèvres au collagène qui a mal viré et qui te fait ressembler à une sale bossue de la face..!

C'est alors que je prend sa tête et que je la lui éclate sur le comptoir.

...

mmmm j'aime tellement imaginer des scénario dans lesquels j'explose des clients désagréables! En réalité, j'ai juste plus dit un mot appart le ''Merci, bonne soirée'' d'usage. Maudit code de conduite!

Ensuite, lorsque le bruit d'enfer eut enfin cessé (Amen), Client #2 , que j'appelerai ici ''Perv'', se pointe. À ce moment, je suis penchée au dessus de mon comptoir parce qu'une putain d'affiche qui arrête pas de décoler. Perv regarde dans l'ouverture de mon sarau de façon on ne peut moins subtile. J'me relève illico, et grommelle un truc ressemblant vaguement à

moi : mngmgll tu veux?
Perv : J'vais prendre un seeeeeeeix-quarante-neuf pas d'extra siouplait.
moi : quoi??!
Perv : Un six-quarante-neuf pas d'extra.
moi : mmmbgblll...

S'en suivit d'un bon ''coup à la Zidane'', dans ma tête bien sûr. Y'a rien de pire que ça, je crois. Les vieux dégueux qui n'ont pour seul but dans la vie que de faire chier les jeunes personnes du sexe opposé en les observant effrontément avec une coulisse de bave sur le coin de la bouche. Ceux là, j'ai juste le gout de les pogner par les couilles et de leur faire un twist n' pull, une bonne fois pour toutes. Fouttez moi la sainte paix, sacrament!

Cliente #3. Elle, c'est spéciale. Elle vient souvent (un peu trop), mais elle ne parle pas. Non non. Elle, son truc, c'est qu'elle marmonne. Elle ne vit que pour marmonner. Je commence à piger le truc avec elle, mais c'est vachement pas évident. Je connais pas son nom, parce que j'ai pas encore compris ca, mais on va l'appeler Linda pour les besoins de la cause. Une conversation avec elle, ca ressemble à ca :

Moi, enjouée : Bonjourrr!
Linda : bmlgmblglo. bmmmgrblmgfbillet.
Moi : Euuhhh **connaissant ses habitudes** Vous voulez valider votre billet?
Linda : voui. mgrmblrmmtrt 100 piaces mmbffmlkfmldnbvvbbrrgn pi tsé bgmerkmernebvlerchance
Moi, hochant la tête comme si j'avais compris : ah ouain?!
Et Linda de continuer à baragouiner dans son langage d'une autre planète, me parlant peut-être de sa famille, de ses petits enfants, de sa vie, quoi. Mais moi je comprend rien, je fais juste l'écouter alors qu'elle, elle me parle avec enthousiasme et à une vitesse hallucinante.
Dans le fond, c'est peut-être juste ca qu'elle veut, que quelqu'un l'écoute, pour une fois.

Ahh, dur dur, la vie de caissière dans une pharmacie!

Ça suffit, bâtard!

J'ai vraiment choisi le pire numéro pour mon cell. À ce qui parrait, je partage mon numéro avec un certain Daniel, qui est un peu trop populaire à mon goût.

recevoir 3 appels qui te sont pas destinés en 2 minutes sur ton téléphone, ça fait chier. Au troisième, j'ai peté un plomb assez soudain ;

-Oui, allo?

- eee Est-ce que je peux parler à Daniel Machin (soucis d'anonymat, mouais...) siouplait?

- Aaahhh vous êtes pas au courant...? Daniel...il est mort, il y a deux jours...Un accident bête...

- euhhh quoi?

-Toutes mes condoléances... *CLIC*

La vengence est douce au coeur de l'indien, comme qu'y disent. Je sais que c'est pas gentil gentil, mais y'a tellement de gens qui l'appellent, j'suis sure que c'est un revendeur de drogues, le Daniel.

Et je me sens même pas coupable.

Bon, me reste que le mec de l'Arizona, la fille avec un accent anglais, le québécois de souche et le monsieur qui parle trop bien, et jvais en être débarassé ouais...!

lundi, juillet 24, 2006

Shut me up

Enfin, on est dimanche. Mais pas n'importe quel dimanche, parce que ce soir, c'est LE soir. Mindless Self Indulgence est en ville, j'ai mon billet depuis vraiment longtemps, et je suis énervée comme une petite fille devant un magasin de poupée. Quand on arrive au Spectrum vers 6h15, Véro et moi, on décourage. La file, qui part du Spectrum, est déjà rendue jusqu'à Jeanne-Mance. On va faire un tour, question de voir si Mike est arrivé, mais une autre surprise m'attend. Nico et Karyne sont là, pas trop loin du début de la file, et attendent depuis un certain moment. Ca fait un bon moment que je les ai pas vus, alors inévitablement, on se met a jaser de nos vies et des plans qu'on a pas pu réaliser, mais qu'on fera d'ici la fin de l'été, c'est promis.
À 18h30, les portes ouvrent, bien que le Show ne commence qu'à 20h. On se trouve une table, stratégiquement placée à la droite de la scène et surélevée, et de là on voit tout. Je croise Véro la rousse et son chum, qui sont tout énervés et se placent dans la foule qui a déjà commencé à se positionner devant le Stage, courageux (ou en tout cas, plus que nous). On attend, Mike fini par arriver, la première première partie commence.

Il s'agit de Procon, un groupe Torontois New wave-electro-punk un peu bizarre formé de deux membres. La première est une grosse fille vraiment ''colone'' qui fait une surutilisation du mot Fuck et qui semble plus parler que chanter. Néanmoins, j'dois au moins lu donner ca, à défaut d'avoir beaucoup de talent, elle a une sacré présence sur scène, même si elle semble parfois prise de crises d'épilepsies à la verticale. Le second, portant un espèce de vieux pyjama rouge une pièce (ressemblant étrangement a un pyjama pour bébé), n'était pour sa part pas très bavard (et de toute facon l'autre parlait pour deux), mais assez convaincant au keyboard et/ou à la guitare électrique. Les rythmes étaient quand même bon, et je me suis surprise à aimer une ou deux chansons, mais sans plus. La voix a vraiment été un trop important détail pour moi.

Le second groupe qui vient de Chicago, Kill Hannah, arrive sur scène, et une serviette recouvre le micro. On comprend pas trop pourquoi, mais on se dit : ''Bah! c'est surement des excentriques, sais pas..!''. Le problème, c'est que le chanteur non plus ne savais pas que sous cette serviette se trouve un micro recouvert d'un gros pénis. Ça se voit dans sa face. Il fait la première chanson, pour après nous avouer qu'il ne sentait pas vraiment à l'aise d'avoir chanté dans un gros pénis pendant quelques minutes. Explications : Kill Hannah est le groupe qui a suivi MSI en tournée depuis un certain moment, et ce soir là, c'est leur dernier show. MSI, taquins comme on les connait, ont donc décidé de leur faire une ''petite surprise'' en remplaçant le micro. Effet absolument réussi, à en voir la face du chanteur. Le groupe, qui se décrit comme un groupe Rock-Alternatif-électronique, à, selon moi, quelques sonorités Emo. Pas mon genre de musique, mais le groupe se défend bien sur scène. C'était quand même bien, meilleur que Procon, mais tout de même pas le genre de musique que j'écouterais volontairement.

Petite pause, le temps de faire les installations de Mindless self indulgence. Et ça se sent qu'ils arrivent, parce qu'il fait de plus en plus chaud, et de plus en plus de gens se ramassent devant le stage, compressés comme des sardines, ayant de moins en moins de place pour bouger. C'est là qu'on se rend compte qu'on a vraiment bien fait de rester assis. De là où on est, rien ne nous cache, on a pas trop chaud, bref, on est juste bien. Les gens crient à chaque fois qu'un Tech se pointe sur le stage. On a tous vraiment hâte, et ça se sent. Les lumières se ferment finalement, et ça crie comme jamais.

Ils sont là. Enfin. Sans rien dire, ils commencent avec Shut me Up, et déjà les gens ne forment qu'une immense masse unie, qui saute et danse comme une vague géante (l'image est poche, mais c'était vraiment ça..!). Jimmy (le chanteur) est en feu, Lin Z toujours aussi folle à la Basse, Kitty sacrément intense derrière son drum et Steve à la guitare, ben il était nice aussi. C'était le meilleur show que j'ai vu, et y'a pas de doutes à avoir là dessus. Plusieurs bons moments, que jvais résumer pour pas faire ca trop long ;



* Jimmy nous défie et veux se battre avec nous. Mais pas n'importe comment. Erreur. Il se dirige à l'arriere et en revient avec...un Tapis de Dance Dance Revolution (..!!). Commence alors Capital P.

*Lin Z qui fait des trucs fous en jouant de la Basse, notamment losrqu'elle fait le pont sans lacher sa basse, en touchant presque le sol...wow!

* Jimmy (encore...il fait beaucoup de conneries lui) veux que quelqu'un vienne lui embrasser les fesses...des tonnes de mains se lèvent dans la foule...''Santa, i wan't this onw for Christmas please...Come on darling, come on stage!''. L'Heureux élus est un espèce de emo (ben oui, Jimmy préfère les hommes...) qui non seulement embrasse les fesses de Jimmy, mais en plus lui lèche la foufounne. Ça, c'est du grand art, ouais.

* Invocation de Notorious B.I.G. avec la chanson Big Poppa. Marrant.

* Vers la fin du show, un bande de mongole en bobettes viennent ''kidnapper'' Jimmy, et un espèce de clone de lui vient le remplacer. Y'a pas mal de monde qui s'en sont même pas rendus compte, mais moi j'ai bien vu que son Mohawk était trop long, pfff!

*Jimmy baisse ses pantalons...évidemment.

* À la toute fin du show, alors que tous les autres sont partis, Jimmy revient et prend place sur un speaker. On a droit a une performance de Lipsing inouie sur une vieille chanson chantée apr une madame X. (note to self : retrouver la chanson. Ça fait poche de pas mettre le titre.)

Je sais que j'oublie plein de choses, mais y'en a eu tellement que je peux pas me rappeler de toutprésentement...

Comme show, je pouvais pas espérer mieux. Le groupe était en feu, la salle était pleine a craquer de fans en délire et les billets étaient vraiment pas chers (un maigre 24$). J'attend le prochain avec impatience, et peut-être que cette fois, j'aurai le courage de me mettre en avant pour voir Jimmy dans toute sa splendeur et sa folie. Vive Mindless Self Indulgence, mes meilleurs!

samedi, juillet 22, 2006

Nuit Blanche Dans La Nuit Noire

Mercredi, en revenant de la job, je sais pas ce que j'avais, mais j'étais vachement en feu. J'étais pas capable de rester assise trentes secondes, j'avais envie d'aller faire la fête, mais bon c'est pas évident de trouver des gens motivés a 11heures le soir. Résolue à me coucher tôt, je me connecte pour jaser un brin. On sait jamais...

Effectivement, on sait jamais. Ya Mike qui est aussi motivé que moi, et décide de venir me chercher pour qu'on aille chez Sab, à Mascouche. Et motivé, il faut qu'il le soit en crime, parce que qu'il part de St-Eustache, fait un saaaaaaaale détour pour me prendre a Saint-Bruno et repart vers Mascouche. J'sais pas si vous savez, mais c'est un putain de chemin. Regardez sur une carte, juste pour le fun.... Ouais. Tant que ça.

Enfin bref, on roule, on jase (ou plutôt, je débite des conneries à une vitesse monstre...), et on arrive a destination vers une heure du mat. Monique (aka molly...ou c'est plutot l'inverse) me saute dessus comme une déchainée, mais c'est rien comparé à l'accueil qu'elle réserve a Mike. Je suis du vieux stock déjà pour elle, tandis que Mike, lui...Bref, beaucoup de bave plus tard, on se ramasse tous assis autour de la table de cuisine de Sabi, Dan, Mike et moi, à jaser de tout et de rien. Sab et moi, on se fait une bouteille de Sour Puss vert fluo, pas très bon d'ailleurs, mais on est faites fortes! Surtout que c'est pas un maigre 15% qui va nous achever, on en a vu d'autres! Parle parle, jase jase quand soudain :

-Hey, vous êtes même pas games de vous pitcher dans la piscine toutes habillées...!!

Ah ben Criss! Ça sent le défi, et ça m'atteint de plein fouet. Très peu de ''t'es pas game'' ne me laisse indifférante. Ni une ni deux, Sabi et moi on est dans la piscine, hillare et trempées jusqu'aux os. Les hommes, eux, sont trop Shoshottes pour venir se joindre à nous. On les arrose un peu, parce que quand tu lances un défi, normalement, tu dois être capable de le faire, toi aussi....Ok, y'aurait eu un peu plus de challenge s'ils avaient dit qu'il fallait être nues mais bon...Ça, ils y ont peut-être pas pensé, et je m'en porte mieux ainsi.... heh!

Bref, après cette petite démonstration de notre supériorité évidente (hell yeah), on entre se mettre en pijama, et on s'installe tous dans des chaises à l'extérieur pour procéder à l'extermination de la chose, qui consiste en un vieux chandail qui pue. On installe le ''chaudron'', les briquettes, le sacrifié, la hose...(ose...hause...the fuck, le truc qui crache de l'eau...) et du gaz. Plein de gaz. Peut-être même trop de gaz, parce que ca pue vraiment beaucoup, toute cette histoire.

Un feu de joie plus tard, on est là à jaser encore, de tout et de rien. Dehors. On est bien. tellement bien, qu'on remarque presque pas que le soleil se lève...se lève...si bien que le soleil est bientôt complètement là, et nous aussi, encore et toujours. La seule chose qui réussit à nous décoller de là, c'est la faim. Depuis mon départ de chez moi, que je suis affamée. On part et on fait une tournée de deps pour trouver du bacon et du sirop. Parce que les épiceries sont fermées. Parce qui a pas un maudit moron assez taré pour faire son épicerie a 6h du matin.

Finalement forcés de s'avouer vaincus, on fini par se ramasser dans une Belle Province. Parce que oui, contre toute attente, ils font des déjeuners! On mange comme des porcs, et on finis par sortir de là plus gros que jamais et hillare, à cause d'une espèce de madame constipée de la face (et de pas mal partout finalement), affectueusement surnommée Xena. C'est vous dire...

On fini par revenir se coucher, complètement engourdis par la bouffe et l'abscence de sommeil... On est trois dans un lit, y fait chaud...bref, on dort un gros 2 heures. On anticipe le reste de la journée, surtout qu'on doit aller retrouver Eloi et Gab au pub de l'ETS...

vendredi, juillet 14, 2006

Vamos a la playa...!

Jeudi ensoleilé, j'appelle Miss Véro(nipue) et on décide d'aller au parc Jean Drapeau, parce que justement il fait beau, et qu'on s'est dit qui faudrait utiliser nos passes pour la plage pour pas que ca se perde, bien qu'elles ne nous aient pas couté grand chose. Passe a la SAQ acheter dla Vodka, passe au dep acheter du jus et de la bouffe, apelle Laurent, et on est partis!

On arrive a Jean Drapeau et immédiatement, on est frappés par la masse de gens qui suent et qui, probablement, puent très fort en file d'attente pour aller admirer ''Bon Jovi'' qu'ils verront assurément comme un Lilipucien, à la distance où ils seront. On passe devant eux et on rit de leur rougeur, parce qu'on sait qu'on sera bientot les pieds dans l'eau, alors qu'eux seront toujours la, à attendre sur l'asphalte bouillonnante pour quelques heures de musique, à peine. On passe devant eux en riant bref, et on se dirige vers l'autobus plein à craquer et puant d'une puanteur qui étourdit. C'est à croire que le désodorisant (communément appelé '' le D'sour de bras'') à été inventé pour les Gnous. M'enfin. Le trajet ne dure que 5 minutes, et je passe le temps en observant Laurent et un bébé, en plein combat de regard tout ce qu'il y a de plus sanguinaire. Le bébé gagne, évidemment.

Arrivés à destination, on se trouve un spot, on s'installe et on se prépare des drinks avec notre butin alcoolisé. Laurent a la main lourde sur la vodka, mais on est pas des bébés. On boit sans sourciller, chaleur aidant. Il sort ensuite de son sac un espèce de gros Jambon géant (??!), duquel il nous découpe chacun une tranche avec son couteau de poche. On est un peu troublées, mais ca passe, alors qu'un mulot vient s'approprier des petits morceaux délaissés. On rit des gens qui font de l'attitude, parce qu'il y en a plein et parce qu'ils sont vachement divertissants.

On se baigne finalement, Laurent profitant de notre dégout des algues pour nous en balancer plein la tronche. Gentil, Laurent. Re-Drink, baignade, re-re-drink, baignade. On décide finalement de construire une autre butte sous-marine, parce qu'on est des enfants débiles et parce qu'on aime rire des gens, particulièrement de ceux qui font de l'attitude et qui s'enfargent dans des buttes sous-marines.

Mais comme un enfant débile en attire souvent un autre, voir même trois, on reste pas seuls longtemps. Trois petites puces qui ont entre 6 et 9 ans viennent faire la butte avec nous, pour ensuite la détruire violemment et nous voler notre ''drapeau'' (un bout de bois qui semble avoir été coupé par un CASTOR). Laurent les prends et les ''pitche'' à bout de bras à leur grand amusement, et au grand traumatisme du papa. Et là, les petites s'en donnent à coeur joie ; '' T'as vraiment l'air d'un pirate!!'', '' TON HALEINE SENS LA BIÈÈÈÈÈÈÈÈREUUUH'' (non chérie, vodka. voooodka.), ''haha grosse patate pourrie!!'', et le non moins fameux '' FAAACE D'ALGUES!!''. Ah oui. J'allais oublier qu'elles étaient en plus des Fans de Brice, alors il est évident que notre pirate national était vraiment trop ''cassééééé hahahaha caasssssééééé!!!''.

Malheureusement pour elles, c'est l'heure de partir. On est tous absolument claqués, et mon lit m'appelle. Ce n'est que vers 2hrs du mat que je m'y effondre enfin. Retrouvailles pleines d'émotion.

**Quote de la journée (en fait, une parmis tant d'autres), mise en situation : En sortant le gros jambon, le paquet dans lequel il était emballé était tout plein de jus de jambon. Laurent l'a percé en faisant un petit trou avec son couteau, pour pas que le petit jus lui jute dessus . Véro de dire :
''Mamaann! Le jambon du monsieur fait pipi!!!!!''
Véro 1 - pertinance, 0.
hmm hmmm...moment hilarant comme seule véro sait en provoquer...Sacré Véronipue!! ( 2 times yeah!)

mardi, juillet 11, 2006

Mc crap...

...Ouain, j'viens de me rappeler pourquoi ca faisait un bout que j'étais pas allée chez Mcdo...

J'pense j'suis dûe pour un autre trèèèèèèès long congé.

dimanche, juillet 09, 2006

Les 10 - 2 choses qui font que j'aime pas ma job.

Je chiale tout le temps à propos de ma job. Les gens qui me connaissent en savent un bout, mais je me suis dit que ca serait peut-être encore plus satisfaisant pour moi de vous en faire part. Qu'à celà ne tienne, dis-je! Un post de chialage de plus ou de moins...

Voilà donc les (nombreuses) choses qui me donnent envie de mordre dans un mur à ma job ;

* Ma Boss. Ben oui, fallait que j'vous en parle (encore). Ça fait 2 semaines qu'elle est en congé, pi maudit qu'on est ben! Malheureusement pour moi, elle fait son come back demain. Espérons que durant ce congé bien mérité (pour nous), des extra-terrestres l'auront enlevé pour lui passer un film de sa vie, et qu'elle nous reviendra rasée et bouddhiste.

* Les clients qui trouvent ca drôle de nous boycotter pendant la journée entière, mais qui se rapellent à 8h35, soit 25 minutes avant la fermeture qu'il leur manque de brosse a dents, qu'ils devraient faire le plein de gaz a fondue (on sait jamais, y pourrait avoir une autre tempête de verglas en plein milieu du mois de juillet), d'épilateur de poil de nez ou de douche vaginale. Un vrai troupeau d'épais qui ''savait pas qu'on fermait a 9h la fin de semaine''. S'cuse moi, tête de gland (pour reprendre l'expression de mon Gérant), j'te vois ici a tout les dimanches soir et tu me sers toujours la même excuse. Au moins, sois créatif.

* La madame qui, a 8h40, heure a laquelle je descend habituellement compter ma caisse, me demande 43 putains de billets pour la ronde. Je sais pas si vous savez, mais 43 billets dont on doit inscrire tout les codes dans un putain de petit livre, c'est long. En plus, pendant que je remplissait les-dits billets, une foule de sympathiques petits clients se sont agglutinés devant mon comptoir, espérant payer plus vite. Avec mon sourire le plus charmant, je les envoyait gentiment à la caisse d'à côté, où la file dépassait déjà les 10 kilomètres. Bref, j'les envoyait pas mal promener, et mon dieu que c'est satisfaisant!

*Les ''jeunes cools'' absolument débiles qui essaient de me passer des crosses pour s'acheter des billets de loteries. Just get a life sera mon seul commentaire sur le sujet.

*Les monsieurs qui essaient de me ramener des rasoirs électriques visiblement utilisés, dû aux quelques poils restants, et qui m'engueulent quand je refuse pour une question d'hygiène. E-W-W.

*Quand la fille avec qui je travaille criss absolument rien.

*Le monde qui me demandent ''c'est où dont, la section des amis?'', pi qui se trouvent BEEEEEEEEENN comiques. C'est au moins la 50ième fois, pi c'est aussi poche que la première. (Pour ceux qui savent pas, je travaille pour monsieur Jean Coutu.)

*Rester enfermée à l'interieur, derrière mon comptoir. Dans ces moments-là, j'me sens vaguement comme un poisson rouge...

C'est pas mal tout ce qui me vient à l'esprit pour le moment, mais je sens qu'il y a plus à venir. Y'a tant de chialage à faire dans une journée, y faut que ca se fasse, comme qu'y disent. Pi que j'en voie un chialer la dessus...!

jeudi, juillet 06, 2006

Cinéphiles, souriez!

Vous vous ennuyez? Vous ne savez plus que faire de votre mois de juillet pluvieux et gris? Vous cherchez désespérément quelque chose à faire de votre carcasse, et vous en avez marre de rester entre vos quatre murs? Vous êtes des cinéphiles frustrés qui avez soif de long métrages venant des quatres coins du monde ?

Ravalez vos larmes, car je suis votre sauveuse, chanceux!

Aujourd'hui commence la dixième édition du Festival Fantasia, qui réuni une bonne centaine de courts et de longs métrages, tous plus originaux les uns que les autres. Que vous raffoliez de films asiatiques absolument violents pour le cerveau ( Pour ceux la je vous conseillerais Meatball Machine), de films de vampire suédois (le film, pas les vampires. Frostbite), ou de films américains absolument inclassables ( Die you Zombie Bastards! ), vous ne serez pas déçus! Le Festival offre une variété absolument hallucinante de films de tout genre qui saura combler votre appétit de dévoreurs d'images. Pour ma part, j'avoue avoir un faible pour les films d'horreur de tout genre, et c'est The Gravedancers qui a cette année retenu mon attention. C'est pour la modique somme de 7,50$ que vous pourrez assister à une représentation, 6,50$ le billet si vous achetez une liasse de 10 billets pour 10 films différents, alors sortez vos porte-monnaie!

De plus, pour les plus cassés d'entre-vous, le Festival offre aussi une sélection de films gratuits, projetés à la belle étoile dans le Parc de la Paix ( hooonnnn).

Ce n'est pas tout! Que nenni! Pour son ouverture, Fantasia vous offre de participer à son grand party officiel d'ouverture, ayant lieu à la Société des Arts Technologiques ce soir même, de 21h à 3h du matin. Au menu, Musique électrisante de différents DJs et performances des étudiants de l'école du cirque. À ne pas manquer!

Pour plus d'information, visitez le film officiel du Festival Fantasia. Amusez-vous bien!