lundi, juillet 24, 2006

Shut me up

Enfin, on est dimanche. Mais pas n'importe quel dimanche, parce que ce soir, c'est LE soir. Mindless Self Indulgence est en ville, j'ai mon billet depuis vraiment longtemps, et je suis énervée comme une petite fille devant un magasin de poupée. Quand on arrive au Spectrum vers 6h15, Véro et moi, on décourage. La file, qui part du Spectrum, est déjà rendue jusqu'à Jeanne-Mance. On va faire un tour, question de voir si Mike est arrivé, mais une autre surprise m'attend. Nico et Karyne sont là, pas trop loin du début de la file, et attendent depuis un certain moment. Ca fait un bon moment que je les ai pas vus, alors inévitablement, on se met a jaser de nos vies et des plans qu'on a pas pu réaliser, mais qu'on fera d'ici la fin de l'été, c'est promis.
À 18h30, les portes ouvrent, bien que le Show ne commence qu'à 20h. On se trouve une table, stratégiquement placée à la droite de la scène et surélevée, et de là on voit tout. Je croise Véro la rousse et son chum, qui sont tout énervés et se placent dans la foule qui a déjà commencé à se positionner devant le Stage, courageux (ou en tout cas, plus que nous). On attend, Mike fini par arriver, la première première partie commence.

Il s'agit de Procon, un groupe Torontois New wave-electro-punk un peu bizarre formé de deux membres. La première est une grosse fille vraiment ''colone'' qui fait une surutilisation du mot Fuck et qui semble plus parler que chanter. Néanmoins, j'dois au moins lu donner ca, à défaut d'avoir beaucoup de talent, elle a une sacré présence sur scène, même si elle semble parfois prise de crises d'épilepsies à la verticale. Le second, portant un espèce de vieux pyjama rouge une pièce (ressemblant étrangement a un pyjama pour bébé), n'était pour sa part pas très bavard (et de toute facon l'autre parlait pour deux), mais assez convaincant au keyboard et/ou à la guitare électrique. Les rythmes étaient quand même bon, et je me suis surprise à aimer une ou deux chansons, mais sans plus. La voix a vraiment été un trop important détail pour moi.

Le second groupe qui vient de Chicago, Kill Hannah, arrive sur scène, et une serviette recouvre le micro. On comprend pas trop pourquoi, mais on se dit : ''Bah! c'est surement des excentriques, sais pas..!''. Le problème, c'est que le chanteur non plus ne savais pas que sous cette serviette se trouve un micro recouvert d'un gros pénis. Ça se voit dans sa face. Il fait la première chanson, pour après nous avouer qu'il ne sentait pas vraiment à l'aise d'avoir chanté dans un gros pénis pendant quelques minutes. Explications : Kill Hannah est le groupe qui a suivi MSI en tournée depuis un certain moment, et ce soir là, c'est leur dernier show. MSI, taquins comme on les connait, ont donc décidé de leur faire une ''petite surprise'' en remplaçant le micro. Effet absolument réussi, à en voir la face du chanteur. Le groupe, qui se décrit comme un groupe Rock-Alternatif-électronique, à, selon moi, quelques sonorités Emo. Pas mon genre de musique, mais le groupe se défend bien sur scène. C'était quand même bien, meilleur que Procon, mais tout de même pas le genre de musique que j'écouterais volontairement.

Petite pause, le temps de faire les installations de Mindless self indulgence. Et ça se sent qu'ils arrivent, parce qu'il fait de plus en plus chaud, et de plus en plus de gens se ramassent devant le stage, compressés comme des sardines, ayant de moins en moins de place pour bouger. C'est là qu'on se rend compte qu'on a vraiment bien fait de rester assis. De là où on est, rien ne nous cache, on a pas trop chaud, bref, on est juste bien. Les gens crient à chaque fois qu'un Tech se pointe sur le stage. On a tous vraiment hâte, et ça se sent. Les lumières se ferment finalement, et ça crie comme jamais.

Ils sont là. Enfin. Sans rien dire, ils commencent avec Shut me Up, et déjà les gens ne forment qu'une immense masse unie, qui saute et danse comme une vague géante (l'image est poche, mais c'était vraiment ça..!). Jimmy (le chanteur) est en feu, Lin Z toujours aussi folle à la Basse, Kitty sacrément intense derrière son drum et Steve à la guitare, ben il était nice aussi. C'était le meilleur show que j'ai vu, et y'a pas de doutes à avoir là dessus. Plusieurs bons moments, que jvais résumer pour pas faire ca trop long ;



* Jimmy nous défie et veux se battre avec nous. Mais pas n'importe comment. Erreur. Il se dirige à l'arriere et en revient avec...un Tapis de Dance Dance Revolution (..!!). Commence alors Capital P.

*Lin Z qui fait des trucs fous en jouant de la Basse, notamment losrqu'elle fait le pont sans lacher sa basse, en touchant presque le sol...wow!

* Jimmy (encore...il fait beaucoup de conneries lui) veux que quelqu'un vienne lui embrasser les fesses...des tonnes de mains se lèvent dans la foule...''Santa, i wan't this onw for Christmas please...Come on darling, come on stage!''. L'Heureux élus est un espèce de emo (ben oui, Jimmy préfère les hommes...) qui non seulement embrasse les fesses de Jimmy, mais en plus lui lèche la foufounne. Ça, c'est du grand art, ouais.

* Invocation de Notorious B.I.G. avec la chanson Big Poppa. Marrant.

* Vers la fin du show, un bande de mongole en bobettes viennent ''kidnapper'' Jimmy, et un espèce de clone de lui vient le remplacer. Y'a pas mal de monde qui s'en sont même pas rendus compte, mais moi j'ai bien vu que son Mohawk était trop long, pfff!

*Jimmy baisse ses pantalons...évidemment.

* À la toute fin du show, alors que tous les autres sont partis, Jimmy revient et prend place sur un speaker. On a droit a une performance de Lipsing inouie sur une vieille chanson chantée apr une madame X. (note to self : retrouver la chanson. Ça fait poche de pas mettre le titre.)

Je sais que j'oublie plein de choses, mais y'en a eu tellement que je peux pas me rappeler de toutprésentement...

Comme show, je pouvais pas espérer mieux. Le groupe était en feu, la salle était pleine a craquer de fans en délire et les billets étaient vraiment pas chers (un maigre 24$). J'attend le prochain avec impatience, et peut-être que cette fois, j'aurai le courage de me mettre en avant pour voir Jimmy dans toute sa splendeur et sa folie. Vive Mindless Self Indulgence, mes meilleurs!

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