Ce fameux Samedi matin donc, après m'être levée à une heure que je croyais inexistante la fin de semaine (je connaissais le 6h du mat auquel on se couche, mais pas celui où on se lève...), j'me prépare, les yeux encore tout collés et l'esprit encore perdus dans les brumes du sommeil. Y fait frette, j'met le linge le plus moche que je possède, mais tellement le plus confortable que n'importe quel vêtement de la terre. De toute façon je ne m'attend qu'a voir des mononcle à chemise à carreau, des matante Gertrude à bigoudis et autres personnages faisant parti du folklore québécois.
Laurence viens me chercher. Y'a déjà Nikk à bord, accompagné des plus laids jogging-bas-blanc qu'il m'eut été donné de voir dans ma très courte existence. On passe prendre Mymy, qui est toute pimpée, maquillée, jolie et prête à conquérir le monde du poisson. On va finalement prendre Fred, Aka le gars que j'connais pas et qui ressemble étrangement à mon ex.
Nous partons donc finalement vers 8h, direction Sainte-Anne-de-la-pérade, Alias ZE place to be quand tu va pêcher sur la glace, semblerait-il. En route avec des gags de François Pérusse dans le tapis, on se rend compte qu'on sait pas tellement où est-ce que c'est finalement, Sainte-Anne des machins, et qu'on est peut-être mieux de s'arrêter à quelque part pour faire le point. Et qui dit ''arrêt sur la 20'' dit le mystique Resto/motel Madrid. C'est obligé. J'veux dire, quand t'as le choix entre t'arrêter à une vulgaire station d'essence ou bien t'arrêter à une vulgaire station d'essence avec des Dinosaures en Mousse géants à côté d'un Bigfoot...Ai-je besoin d'en dire plus?
Enfin bref. Après avoir joué les touristes auprès des amis de Fred Cailloux, gagné des toutous nymphomanes-en-latex de la St-Valentin, été pris en photo par des touristes Français à côté d'un fumoir du futur et fait le plein de bières, nous étions prêt. L'appel de la truite naine se fit de plus en plus sentir.
2-3 détours et un U turn plus tard, nous étions enfin arrivés à destination : le ''chalet'' #2 nous attendait, déjà réchauffé, lignes prêtes à être mises à l'eau. En plus, des fenêtres, nous avions droit à une magnifique vue sur nos voisins d'en face, une horde de party animals Mit manteau de poil et chapeau de cowboys. On à eu droit à un sacré show de gars saouls et c'était, ma foi, assez divertissant de les voir aller!On a pas fait grand chose de constructif. Notre journée se résume pas mal à :
- boire de la bière
- jouer au cartes
- halluciner que nos lignes ont bougé
- boire plus de bière
- montrer à une touriste Française (ils sont partout!) et sa petite fille comment on pêche les poissons (étrangement, c'est lorsqu'elles étaient dans notre cabane qu'on en à remonté le plus)
- être tristes parce qu'il reste plus beaucoup de bière
- gosser Laurence qui voulait pas toucher à nos poissons parce qu'ils étaient supposément tout gluants (à peine!)
- donner des surnoms exotiques à nos victimes (Omo, Enrique, Pedro...)
- prendre des vraies de vraies photo de pêche version poissons miniatures
- être troublé par la fumée qui s'échappe des toilettes chimiques et autres réflexions de gens réchauffés.
Bilan de la journée : 10 poissons et demi en 7 heures (le demi poisson ayant été retrouvé par hasard tout congelé dans un banc de neige. Merci Fred!)
Le chemin du retour à été vachement calme. J'ai bien aimé ma journée et me suis découverte une passion pour la pêche. La prochaine fois, c'est de nuit que ça se passe. Ça va être chaud dans la cabane, c'est moi qui vous le dit!