lundi, mai 29, 2006

Histoire à Boire

Récemment j'suis allée au party de fin de session du cégep de St-Laurent. Et oui, j'suis allée au Beer Bash, assez réputé parait-il.

Et j'ai vite compris pourquoi

Au début, j'étais vraiment sceptique. En entrant, on tombais immédiatement sur la piste de danse, la où des ''breakdancers'' se donnaient à fond pour essayer d'épater les jolies demoiselles...en vain. Parce qu'y avait tout plein de chose sur le dancefloor, sauf du talent. Que des gens qui dansent timidement chacun dans leur petit coin avec quelques amis, parce que la bière a pas encore commencé à rentrer (un peu comme dans les party de sous-sols quand t'as 10 ans et 85 lbs mouillé, et que tout ce que tu bois, c'est du coke ou du cremesoda).

Et la bière. Parlons-en, de la bière! À 2$, ca vaut la peine d'en parler. Et plusieurs fois plutot qu'une seule, surtout pour moi qui, après 4 commence a être sérieusement atteinte au niveau de la réflexion, de la motricité, et dans le fond à pas mal tout ce qui a trait à une activité cérébrale quelle qu'elle soit.

Enfin bref. Même si la piste de danse était pas géniale pour cause de surdose de Remix tueurs-de-classiques, la terrasse, elle, valait le détour. 2 méga tentes blanches avec un DJ que j'ai adoré (même s'il avait pas la danse d'Hélène :( ) et qui passait vraiment toutes les meilleurs tunes, sans trop de gros Beat, sans discrimination sur les styles, des Beastie Boys à Gloria Gaynor en passant par The Faint. Génial. En plus j'étais avec des gens super sympa, j'ai revu de vieilles connaissance, fait d'intéressantes constatations à propos de moi-même, et viré une brosse pour pas cher. Le plus drôle dans tout ca, c'est que ça ressemblait vraiment aux espèces de party intenses qu'on nous montre souvent dans les films américain.

Après cette orgie de bière et de bonne musique, on à entrepris de se rendre de St-Laurent à St-Henri à pied, trop chauds pour se rendre compte que c'était absolument impossible. On à tout de même réussi à se rendre jusqu'à l'Orange Julep pas loin de Descaries, où on à mangé une ''Grosse Graisseuse'' et roté le reste de notre bière, assis tranquiles sur une table à pique-nique innondée. On a ensuite étés forcés d'abandonner la marche et de prendre un taxi, parce qu'on était trop saouls, parce que So et Fred commencaient à travailler a 10h et que les oiseaux commencaient à chanter alors que le soleil se pointait le bout du rayon.

D'ailleurs, parlant de nuisance pré-diurne empêcheur de dormir du repos du juste, j'devrais y aller avant de devoir les subir... et Toc, un 3ième dodo de suite à 4h du mat pour moi, et un autre à venir demain...Hiha!

mardi, mai 23, 2006

Shrrrrr!

Je déteste :

- Les pannes de courant dans les moments où y faut pas
- Avoir 2 semaines de pluie en ligne
- Pas avoir assez de pages dans mon travail de philo
- Les fins de session chiante
- Ma boss (vraiment...?)
- Ceux qui croient tout savoir
- Mon ex

J'aime :

- Le soleil après la pluie
- Les conversations absurdes
- Le chocolat...plein de chocolat.
- traîner dans la maison en pij en sachant que j'ai aucune obligation
- Faire des jokes vraiment trop bad et violentes
- Dire a ma boss que j'peux pas rentrer alors qu'elle a vraiment besoin de quelqu'un (pour finir son chiffre)
- Boire mon café en lisant le journal assise dehors
- Mon ex

**Cette espace totalement inutile et sans intérêt n'avait que pour but...en fait, ca avait absolument aucun but et ca sort de nulle part. Prière d'ignorer. Merci**

dimanche, mai 21, 2006

Sous le soleil Costa-Ricain


Le Costa-Rica, c'est sans doute le voyage le plus improvisé que j'ai fais et ferai jamais. Un peu moins d'un mois avant la date de départ de ma soeur, j'ai décidé que ca me tentais bien, un p'tit séjour en Amérique centrale. J'ai cassé mon cochon, j'ai vidé mon compte, et du jour au lendemain j'me suis ramassée dans un avion, entre 3 enfants turbulants et ma soeur.

Et jamais j'ai regretté cette décision là, surtout rendue là-bas.

Les paysages étaient à couper le souffle. Du vert. Du vert partout. Et des animaux en liberté absolument partout. Combien de fois on a dû s'arrêter au beau milieu de la route pour cause de traverse de chiens, poulets, chevaux, vaches, iguanes...Et c'est sans compter les centaines de tortues qui, chaque soirs, venaient pondre leurs oeufs sur la plage...

Le plus nice dans tout ça, c'est que c'était aucunement touristique, comme voyage. On était dans un petit appart sur le bord de la mer, que ma soeur avait loué pour 2 mois, pas très loin d'un petit village. On était mêlées au Costa-ricains, assistant à leur ptit train-train quotidien, faisant l'épicerie avec eu, le lavage à la buandrie du coin, où on a fait quelques bonnes rencontres. On était pas enfermées dans un complexe touristique barricadé au monde réel. On était vraiment LÀ.

Les voyages forment la jeunesse, comme qu'y disent. J'espère rester en formation vraiment très longtemps, et souvent...

vendredi, mai 12, 2006

Feu, feu, joli feu, ta chaleur nous réjouiiii

Y fait de plus en plus beau, de plus en plus chaud, jsuis de moins en moins là... suite logique! j'vais quand même venir donner signe de vie une fois de temps en temps, question de prouver que j'me suis pas faite tuée par le gros Maurice, le motard plein de tattoo et de barbe, puis jetée dans un fossée su'l bord de l'autoroute.

Ces temps-ci, ma vie est menée par une spontanéïté que j'adore. Mes soirées, ca ressemble à ca :

Il est 8h, jreviens du cegep, j'me suis mise en pij, prévoyant une soirée tranquille à regarder des films et rien faire de ma peau. Mon cell sonne, c'est Nic.

- Salut Pouliche, j'te dérange?
- Non non, Uma Turman était en train de rosser des asiatiques pour la centième fois.
- Bon ben enlève tes pantoufles pi change toi, on s'en va au cinéparc. Moi pi Phil on est presque rendus, grouille.
- Eh ouais ok, mais j'ai une dissert à 8h demain matin, pi j'ai un oral d'anglais a préparer...
-... Demande moi dont si ca me dérange, voir?
-... Ok c'est beau, attendez-moi en avant.

Évidemment, on s'est jamais rendus au cinéparc. On passe chercher Vero, pi on fini par atterrir au Maxi & cie. Les hommes ont vraiment faim. Après avoir déconné dans le Parking pendant 30 minutes a tourner en rond, question de me faire vomir, on niaise pendant une éternité au Maxi (Je sais que ca peut paraître étrange de traîner dans un maxi a 11h le soir, mais les allées sont toutes vides, et c'est fou les conneries qu'on peut faire la bas :p). On achète un peu n'importe quoi, des guimauves, des saucisses à hot dog, des bâtons de bois, des bouteilles pour faire des bulles (ouais...:p). Bref, tout ce qui faut pour faire un bon feu. Parce qu'évidemment, le cinéparc, c'était plus d'actualité. On a juste fini à la Saulaie (pour ceux qui connaissent pas, c'est une genre de ''petite plage'' où y'a toujours des gens et des feux, de la bière, et du party...mais bon, comme on était un lundi soir, y'avait pas foule) à faire un feu (en fait, les mecs ont essayé de faire un feu pendant 30 min, et apres avoir renoncé, Vero et moi on a parti ca en 5 minutes...), à boire et à chanter les plus grands succès de l'heure tel Céline Dion - Pour que tu m'aimes encore, Joe Dassin - Siffler sur la colline et Les scouts - Cumbaya (ou quelque chose qui ressemble à).

Et ça, c'est un des nombreux trucs qu'ils me font faire, constamment. Évidemment, jsuis fatiguée ces temps ci. Mais c'est une fatigue que j'pourrais avoir toute ma vie, si c'est pour faire des trucs nice comme ca pour le restant de mes jours.

J'crois que j'ai jamais été aussi constamment de bonne humeur de ma vie.

lundi, mai 01, 2006

J'ai même pas le goût de trouver un titre

Ouan...

Après la semaine que jviens de passer, je trouve ca réellement naze d'être chez moi toute seule. À rien fouttre. Jreviens à peine de la job, et je suis prise d'une crise d'emmerdement aigu.

Encore hier, jme tappais un trip de débile profond en faisant le Gâteau des Séries avec Véro (dont je suis absolument fière :p). Les hommes (Sam et Nic) de nous préparer des fajitas trop délicieux, mais foutrement épicés. J'ai cru mourrir. Sam, jaloux de la beauté inouie de notre gâteau, à même tenté de nous impressionner avec son Fajitas des séries...mais c'était plus dégueulasse que spectaculaire. Bien sûr, les habs ont perdus. La game de mardi va être pas mal déterminante, et j'ai pas mal hâte de voir ca. Après cette défaite cuisante, Phil vient nous chercher en char, direction Cafe Campus. On danse toute la nuit comme des bêtes en furies, jusqu'à la fermeture. On se balade encore un peu dans la nuit fraîche avant de retourner dans notre Rive-Sud à nous.

Aujourd'hui, c'est le retour à la monotonie. J'ai traîné en pantoufles toute la journée, en attendant le moment fatidique ou j'devrai sortir pour aller travailler. Et maintenant, je suis devant mon écran, et ya rien de plus glacial et de plus impersonnel. J'me sens vraiment seule, et j'ai juste envie d'aller voir quelqu'un, n'importe qui. J'ai besoin de chaleur humaine. J'ai besoin de pas avoir l'impression d'être inutile. Je veux continuer à faire des folies, j'ai pas envie de rester assise. (Et plus ça va, plus j'ai l'impression d'être décousue dans mes propos...)

J'emmerde la fatigue et le manque de sommeil. J'emmerde la routine et les obligations. J'ai besoin de me sentir vivante, et ça, chez moi, je peux pas.

Vous diriez quoi, qu'on se pousse, vous et moi? Qu'on prenne un char, n'importe lequel, et qu'on roule vers le soleil levant? Qu'on s'exile ensemble au Brésil, Mexique, Californie, Wisconsin, Trout Lake...?

N'importe où, sauf ici.